UN CAS GRAVE DE PURPURA FULMINANS à MéNINGOCOQUE CHEZ UN ENFANT EN CORSE

Un cas de purpura fulminans a été recensé en Corse-du-Sud. "Un enfant en bas âge a été admis au centre hospitalier d’Ajaccio ce jour pour un purpura fulminans en faveur d’une infection invasive à méningocoque, annonce l’ARS de Corse dans un communiqué paru vendredi 19 avril. Son état de santé jugé préoccupant a nécessité un transfert en avion sanitaire sur Marseille dans l’après-midi."

Méningite : qu’est-ce que le purpura fulminans à méningocoque ?

Selon le Journal de pédiatrie et de puériculture, il s’agit de l’une des "plus grandes urgences de la pédiatrie". C’est un choc septique "associé à un purpura extensif compliquant une septicémie à meningocoque". "Cette complication révèle la dissémination de la bactérie responsable de la méningite dans l’ensemble de l’organisme, précise le Vidal. Le purpura fulminans se rencontre le plus souvent lors d’une infection par un méningocoque." Visuellement, il peut être repéré par les taches rouges - violettes qu’il laisse sur la peau. D’autres symptômes peuvent apparaître dont des maux de tête violents, de la fièvre, une sensibilité à la lumière ou encore des raideurs dans la nuque, des courbatures ou de la fatigue. 

Purpura fulminans en Corse : 60 cas contacts identifiés

Afin de réduire le risque de propagation de la bactérie, les autorités sanitaires ont mis en place des mesures de prévention. "L’ARS a mené les investigations épidémiologiques permettant d’identifier et de traiter à titre préventif les personnes contact à risque dans la sphère familiale, médicale et à la crèche, indique le communiqué. Soixante contacts, dont 31 enfants, sont identifiés et ont reçu ou recevront au plus tard demain un traitement antibiotique pour éviter la survenue de tout nouveau cas." Le traitement permet de prévenir la survenue de formes graves, de couper les chaines de transmission et de réduire le risque d’épidémie. Les personnes concernées sont celles ayant eu un contact proche (moins d’un mètre en face à face) et prolongé (plus d’une heure) avec la personne malade dans les 10 derniers jours. "Les personnes de l’entourage des contacts à risque ne sont pas contacts et ne nécessitent donc pas un traitement", prévient l’ARS de Corse.

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